Ami du jour, bonjour !
Toi-même tu sais, Le Sorceleur (ou The Witcher dans sa version originale) va sortir en décembre sur Netflix. Ni une ni deux, j’ai enfilé ma plus belle laine, et j’ai commencé à faire le mouton sauvage en suivant le mouvement. Et puis bon, la magie, les monstres, les contes, toussa toussa… Et les conseils de mon coupain Flo !

Sarakontkoi ?
Geralt de Riv est ce qu’on appelle un sorceleur. Ni sorcier, ni humain, ni monstre, il est un mutant. Dressé à combattre les abominations — stryges, génies, ondines et autres vampires — il n’est pourtant pas accepté parmi les humains, qui le craignent autant qu’ils ont besoin de lui. De mission en carnage, il file vers celle qui scellera sa destinée…
Tenpenskoi ?
Un premier tome constitué de plusieurs petites histoires (c’est visiblement le cas pour le second également, puis les tomes suivants filent une histoire par roman, mais à vérifier). Le format rend la lecture très rythmée, et simple. Il ne s’agit cependant pas de nouvelles, qui couperaient le personnage dans son évolution. Chaque histoire est liée. Le texte est immersif et fait la part belle à l’action.
Détail intéressant, les petites histoires sont tirées de contes classiques. Tu me connais, j’adore les réécritures de contes. Alors la Bête n’est pas un jeune prince arrogant mais un fils de fermier qui a mal tourné, et la Belle est en fait une créature de la nuit, et j’en passe.
Geralt est un personnage charismatique, froid et attachant parfois. On aime suivre ses raisonnements, ses combats moraux. Je ne cache pas que le roman ne fait pas la part belle aux femmes qui, bien que très présentes, ont bien souvent besoin de l’appui de leurs homologues masculins ; et que quelques dialogues sentent bon le macho qui aime se les gratter. Pour tout te dire, j’ai la version audio, et le liseur est hilarant. En gros, imagine Stalone qui te lit une histoire du soir. Bah voilà. Pire Mais bon, on l’excuse pour le coup.
Pour info :
Broché : Bragelonne, collection Fantasy, 307 pages, 15,90€
Poche : Bragelonne, collection Gaming, 384 pages, 7,10€
Pour le côté macho c’est sûrement le côté bourru slave de l’auteur qui ressort ^^
Mais je te rassure, la suite fait la part belle aux héroïnes. Enfin surtout à une héroïne…
Arf, comme je le disais, c’est pas le truc le plus choquant, mais ça valait le coup d’être souligné 🙂