Ami du jour, bonjour !
J’allais commencer mon billet par « aujourd’hui », mais je me rends compte que je commence tous mes billets par « aujourd’hui »… du coup, je tente de trouver une autre approche, qui ne vient pas… qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, le billet ne commence pas par « aujourd’hui ». Et je vais te parler tricot et crochet.
Pourquoi tu fais ça ?
Pour le coup, je ne vais pas t’expliquer, cette fois, pourquoi j’ai choisi d’apprendre le crochet et le tricot. On s’en fout à la rigueur. Et même, je te dirais que je suis loin d’être une championne, mes capacités se bornant à faire de l’écharpe au kilomètre et quelques petites choses sympas au crochet.
Mais je vais t’expliquer pourquoi j’ai choisi de t’en parler, ça c’est plus intéressant. J’entends beaucoup : « c’est chouette, j’aimerais trop savoir faire ça ! » Quelle que soit la complexité de l’ouvrage que je propose ou que j’expose, c’est toujours la même remarque. Remarque que j’ai faite aussi un jour. Jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait, ça demande quoi de développer une nouvelle compétence ? Bah simplement un bon auto-coup-de-pied-aux-fesses, 2-3 outils (mais 3 fois rien) et beaucoup de persévérance et de bonne volonté.
Donc, encore une fois, yes you can.
Et dans les faits ?
Le tricot et le crochet résultent pour moi d’un besoin de ne pas rester inactive quand je regarde la télévision. Je ne peux plus me concentrer à 100% sur un film ou une série, et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas. J’ai besoin de faire quelque chose de mes mains. Du coup, c’est plutôt la télévision qui constitue le fond sonore de mes moments tricot que le contraire.
Le tricot, comme beaucoup, je l’ai appris avec ma grand-mère. Plus que sa patience (elle se bornait à monter mes mailles, c’est-à-dire faire mon premier rang, et à me montrer comment créer une maille, puis me laissait les aiguilles et repartait à sa besogne), je dirais que c’est mon acharnement à vouloir réussir ce que j’entreprends qui m’a fait recommencer encore et encore les mêmes rangs. D’ailleurs, je ne sors pas des sentiers battus de l’écharpe ou du bonnet, mais je me lancerais bien dans des trucs un peu plus compliqués. En soi, il suffit d’une pelote et de deux aiguilles.
Pour le crochet, il s’agit réellement d’une volonté propre, J’ai profité d’un tour en mercerie pour un réappro de laine, et sur un coup de tête, je me suis acheté un crochet. Quelques vidéos Youtube plus tard, je crochetais comme une championne les points de base. Parce qu’en fait, ça ne demande pas plus que de la pratique. Après, c’est comme une recette, il faut suivre le modèle. Maintenant, je m’atèle, grâce à mon amie Fanny qui m’y encourage et me trouve des modèles faciles, à la confection d’amigurumi. Kesako ? Littéralement, c’est le mot japonais pour « peluche tricotée ou crochetée ». Ce sont de petits animaux ou personnages, souvent (pour ne pas dire exclusivement) fabriqués avec une technique de tricot / crochet en cercle. Il faut juste sauter le pas 🙂
Donc stop aux écharpes au rabais achetées chez H&M, stop aux doudous fabriqués en Chine et achetés chez Autour de Bébé, à toi la fierté de pouvoir offrir / porter / utiliser ce que tu as fabriqué. À ce sujet, je te parlerai dans un autre billet de la couture, mais j’ai décidé de séparer les deux parce que la finalité n’est pas la même pour moi.
Ils en parlent aussi :
Les tutos vidéo de Phildar pour les points de base
Les tutos vidéo de Crochet Cocoon pour des petits modèles sympas
Le fabuleux site internet de Cotcotcrochète, etc. et son compte Insta (d’où est tirée l’éponge lavable dont je parlerai dans un prochain billet).
Chouette Kit, proposé un peu plus bas par Coraline, pour trouver de petits kits avec des projets sympas pour débutants.
Et pour le reste, Youtube est ton ami ! Et ça va des baskets Nike pour bébé aux amigurumis Star Wars…
Maintenant, c’est à toi !
Ma mamie m’avait appris à tricoter quand j’avais 7-8 ans, mais je n’avais pas continué. 20 ans plus tard, j’ai eu envie de m’y remettre et je suis donc repartie de zéro grâce à YouTube. Après quelques galères, j’ai finalement tricoté 2 châles (ça m’a pris une éternité).
Et puis j’ai découvert le crochet (j’ai appris grâce à @chouettekit et leurs supers défis pour débutants) et ça a été le coup de foudre : c’est tellement plus facile que le tricot, moins fatigant aussi pour les poignets et les doigts. Ça avance super vite et si on se trompe, on peut défaire facilement sans avoir envie de pleurer.
Et y a plein de projets sympas à faire. Et je ne parle même pas des amigurumis !
Depuis, j’ai converti toutes mes copines et on se fait des après-midi crochet une fois par mois. 😁
(Désolée, je me suis emballée, mais le crochet a vraiment été une révélation pour moi ! 😅)
Coraline (The cup of books, sur Insta et WordPress)
Personnellement je suis pas fan du crochet, par contre le tricot j’adore ! Mais le tricot lui ne m’aime pas… depuis mon enfance j’ai des aiguilles à tricoter et de la laine mais impossible de réussir un rang de mailles correct, au bout de dix il y en a une qui saute et qui foire tout ! Pourtant j’aime tellement ça, ça me détend ! J’aime énormément cette mode des laines énormes et je chérie un certain chunky plaid en grosses mailles que certaines copine de l’amour m’ont offert il y a deux ans…
Laura
J’ai appris à tricoter très jeune avec ma mamie. Comme tout le monde (je crois), j’ai appris à faire des écharpes ! Mais la laine grattait, les points n’étaient pas réguliers et donc je ne m’y suis pas intéressée plus que ça. Et puis, plus tard, pendant mes études, j’ai eu à nouveau le goût des petits plaisirs de mon enfance : préparer les bons plats de ma mémé, cultiver le potager et, bien sûr, tricoter ! Sauf que je suis trop lente au tricot, alors ça m’ennuie ! C’est ma copine Lili aux 2 mains gauches qui m’a ensuite fait découvrir le crochet. Mon addiction est née. Ce que j’apprécie dans le crochet par rapport au tricot : le droit à l’erreur (beaucoup plus facile à réparer qu’au tricot) et les possibilités de création ! Les fils ont beaucoup évolué aussi, on trouve désormais facilement toutes les tailles, couleurs et résistances, en fonction des projets que l’on souhaite réaliser. De quoi s’occuper encore longtemps 😉
Fanny de Cotcotcrochète, etc.

La semaine prochaine, je teste pour vous le rééquilibrage alimentaire sur internet !
Vous avez testé ? Adoré ? Détesté ? Vous n’adhérez pas ou ne jurez que par ça ?
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