Ami du jour, bonjour !
Me voici me voilà, de retour du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil. Mon week-end fut mouvementé : non content d’avoir dépensé une certaine somme en bouquins, la fourrière a embarqué notre voiture. Obligés de poser un jour (lundi) parce que la fourrière est fermée le week-end et que j’ai 4 heures de route pour rentrer. Bref, on a récupéré la voiture, non sans avoir été délestés de 130 balles, et on attend l’amende. En attendant, je suis bien contente de retrouver mon poste et mes collègues (et c’est déjà pas mal).
Aujourd’hui, on va causer d’une expression que je n’avais jamais vraiment comprise avant de tomber sur le compte Instagram Sors de ta caverne. Johara m’a gentiment donné l’autorisation de reprendre son post, parce que, franchement… voilà. En gros, j’ai envie de lui piquer toutes ses publications (si tu vas sur son compte, tu comprendras pourquoi). Je t’ai donné l’adresse, mais interdiction de me laisser tomber hein !
Bref, aujourd’hui, on va savoir pourquoi on voit midi à notre porte.
Tu la connais la copine/sœur/maman/tata/boss (raye la mention inutile) qui n’est pas trop d’accord avec ton propos et te sort d’un air pincé : « chacun voit midi à sa porte ». Tu vois que de son côté, c’est pas vraiment top top. Mais c’est quoi cette foutue histoire de porte et de midi ?
Tu le sais, ni Charlemagne ni Louis XIV n’avaient de Swatch au poignet. Pas possible, l’heure se mesurait à l’époque avec un cadran solaire, placé en général devant la porte des habitations. Sauf que c’est pas l’instrument le plus précis du monde, et qu’entre mon midi et celui de mon voisin, bah c’est pas exactement la même chose. Tu vois midi à ta porte, ça veut dire que c’est ta façon de voir les choses, ton point de vue. (J’entends d’ici le « aaaaaaaaah »).
J’en ai entendus qui disaient : chacun voit 13h à sa porte. Ca marche avec toutes les heures cela dit. Sauf peut-être la nuit… bref, le voile est levé, je peux enfin, moi aussi, prendre cet air contrit, pincer mes lèvres et murmurer dans une hypocrite envie d’éviter le conflit : « oui, enfin, chacun voit midi à sa porte ».
