Salut les loulous !
Quand y’en a plus, y’en a encore comme dirait l’autre. On a laissé un peu décanter les choses côté FIV. Les injections de Bemfola restantes nous ont nargués quelques semaines au frigo. Nos yaourts faisaient triste mine, mon masque hyper-naturel-aux-algues-à-conserver-au-frais faisait la gueule, et le beurre du petit dej’ tentait tant bien que mal d’ignorer ces boîtes vertes et blanches qui veillaient sur l’étagère en verre du réfrigérateur.
Et puis, vendredi dernier, on a remis le schmilblick en marche. Première étape : le RDV avec la biologiste. On en a profité pour apporter le Bemfola au CHU, qui les utilise pour les femmes qui en ont besoin.
Petite explication sur l’échec de la première tentative : les ovocytes n’étaient pas assez mûrs. Donc pas de fécondation possible. Et c’est une chose qu’on ne peut pas voir avant la ponction.
Cela dit, pour la première fois depuis qu’on a commencé cette grande aventure, un médecin nous a dit « je sais ce que vous vous dites : tout ça pour rien« . Bah ouais, des mois de préparation, des piqûres, des RDV, une ponction. Beaucoup d’énergie, d’attente. Tout ça pour ça. La biologiste nous a regardés, et elle nous a dit : « je comprends ». Ouah ! Le choc. Elle est passée par là, notre biologiste. Même cas de figure que le nôtre. Et d’un coup, on s’est mis à parler, comme libérés. C’était pas la psy du service PMA. Mais bon sang, ce que ça a fait du bien !
On a signé des tas de papiers, les mêmes que la première fois, à renvoyer encore à la sécu. Cette fois, on change de traitement aussi. Et Chéri a droit à un caryotype (cartographie de ses chromosomes), histoire de vérifier que génétiquement, tout va bien.
Parce que la grande nouveauté, c’est qu’on va avoir droit à une injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI pour les intimes). Ça veut dire qu’on va prendre le matériel génétique du spermatozoïde pour l’injecter direct dans l’ovule. Cette fois, on ne laisse rien au hasard. Le reste se déroulera dans mon utérus, si tant est qu’on parvienne à avoir des embryons viables.
Dernièrement, j’ai appris qu’un petit miracle avait eu lieu dans mon entourage. Je me suis dit : oui, c’est possible. Alors voilà, prochain essai en janvier. Et si 2019… ?
Update : je suis en train d’expérimenter les fameuses bouffées de chaleur… 2 mois après le traitement. C’est fou ces vagues qui viennent et qui vont !

Plein de courage ! Le chemin est long, mais il en vaut la peine (k)