Ami du jour, bonjour !
L’autre jour, je me baladais… sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu, j’avais envie de dire bonjour à n’importe qui. Non, rien à voir, je me baladais sur Instagram, et là, je tombe sur une story de Lemon June (oui, encore elle, mais qu’y puis-je si cette nana est géniale) qui faisait un compte-rendu de sa lecture en cours. Le livre en question parlait entre autres de l’avancée de la médecine en Espagne (il me semble) au XIXe de manière plus ou moins romancée. Au milieu de tout son enthousiasme, je capte 10 mots : « j’ai même appris d’où venait le mot vaccin ». STOP ! Quand une phrase commence comme ça, c’est forcément pour moi. Il ne m’en a pas fallu plus. Ni une ni deux, je me jette sur mon ordi, Google et Wikipedia sont mes amis, et me voilà.
Le mot du jour : vaccin
Toi, tu es comme moi, tu sais ce que c’est un vaccin : une piqûre désagréable qui te rend parfois malade. Et même que des fois, ça vient par trois, et ça laisse une jolie marque sur ton bras. Mais est-ce que tu sais pourquoi ça s’appelle un vaccin ?
Eh bien sache que Pasteur, qui a développé le vaccin contre la rage en 1885, n’a pas été le premier ni le seul à se pencher sur la question de la mithridatisation => bah oui, j’en ai déjà fait un mot du jour de celui-ci, mais si tu n’as pas suivi, alors clique dessus. Le vaccin, c’est la même chose : on t’inocule un virus moins fort, ou en faible quantité, pour forcer ton corps à créer les anticorps qui te défendront.
Le mot vaccin vient du latin vaccinus, qui veut dire « de vache ». Il faut savoir que d’importants travaux étaient menés sur la variole, parce qu’elle causait une importante mortalité à chaque épidémie (environ 20% de la population). Et là, je passe le flambeau à Wikipedia :
En 1769, le docteur Jobst Bose […] montre qu’une protection contre la variole peut être acquise via le lait de vaches malades. […]
Edward Jenner a théorisé que le pus présent dans les vésicules des trayeuses qui avaient contracté la vaccine (une maladie bovine semblable à la variole, mais beaucoup moins virulente), protégeait les trayeuses de la variole.
Voilà donc, bien qu’on ait donné la part belle au vaccin contre la rage, ce sont bien les travaux sur la variole et sont penchant bovin, la vaccine, qui ont donné leur nom à la célèbre piqûre.
