Amis du jour, bonjour !
Ce matin, je grattais ma tête à la recherche d’un truc croustillant à vous raconter (et aussi parce que ça me démangeait, mais je vous épargne les mésaventures d’un cuir chevelu trop sec).
Parce que oui, il faut le dire, c’est pas toujours la fête de l’inspiration dans ma tête, et je n’ai pas encore de secrétaire-hamster qui fait tourner sa roue dans mon crâne et me tend des mots du jour quand j’ai besoin de pondre un article. Tout ça sort donc de ma tête rousse, avec plus ou moins de facilité. Et quand je croise un truc sympa au détour d’une publication, bah c’est tant mieux 🙂
Donc, aujourd’hui, je me penche sur une publication que j’ai dû trouver sur Facebook (ce truc est magique), mais que je vous sers à ma sauce, bien entendu. Ce sera donc…
Le mot du jour : lipogramme.
Nan, rien à voir avec ces aiguilles suceuses de graisse que les coquettes s’enfoncent dans le postérieur pour se la jouer Kim Kardashian. Du grec lipogrammatos « à qui il manque une lettre », avec le fameux gramma qui veut dire « lettre » (oui oui, pour les plus vifs, c’est comme dans grammaire).
En gros, si vous avez lu La Disparition, de Georges Perec (ce que, personnellement, je n’ai pas fait, mais que je compte bien faire), vous comprendrez de quoi il retourne. Pour faire simple, c’est une œuvre littéraire dans laquelle on s’impose de ne pas faire entrer une ou plusieurs lettres de l’alphabet.
Ainsi, La Disparition ne compte aucun e dans les quelques 300 pages qui composent le bouquin. Ouais, le truc de ouf. J’ai essayé, hein, de faire des billets lipogrammes, mais c’est juste impossible pour mon cerveau lent. En attendant, vous pouvez vous targuer de savoir comment ça s’appelle.
Pour info, « institutionnalisation » est le plus long mot de la langue française ne comportant pas de e… d’après ce qu’on dit…
Allez, jeune Padawan, je te libère. Tu peux allez répendre le savoir autour de toi à présent, ou lire La Disparition, ce que je compte bien faire bientôt ! Ou bien me sortir un court lipogramme de ta composition en commentaire, pourquoi pas, sur WordPress ou sur la page Facebook !
