Amis du jour, bonjour !
Hier soir, j’écoutais France Bleue tranquillement dans ma voiture. Dans la radio, une blogueuse parlait d’une BD qu’elle avait découverte récemment. Pour parler du personnage (de la BD), elle a utilisé notre mot du jour. Et je me suis dit : « tiens, j’aime bien ce mot. Et j’aimerais pouvoir le caser dans une conversation… Qu’à cela ne tienne, voyons ce que ça veut dire exactement. »
Le mot du jour : débonnaire.
Pour le coup, on oublie les racines latines, les cousins grecs et autres obscures origines. Restons simples, prenons 3 mots, faisons-en 1. Voilà, du 3 en 1, mieux que votre lessive Ariel. Débonnaire est en fait formé de ces 3 mots : de bon(ne) aire. Aire signifiant ici « souche, origine ». Donc le noble. Mouais.
Quand on sait que le sens premier désigne celui qui se montre secourable, je me dis « noble, mon œil ! » Ce qui est drôle, c’est l’évolution se sens. À savoir que l’on passe de secourable, à simplement « facile à vivre, conciliant ». Pour finir sur excessivement complaisant, par faiblesse de tempérament ou par bêtise.
Gentil a connu la même évolution. À croire que la bienveillance n’est appréciée à sa juste valeur.