Amis du jour, bonjour !
Suite à la refonte du site et à la simplification des catégories, pour le plaisir, je fais un point avec vous sur ce qu’est cette grosse catégorie qui a fait son apparition : la littérature de l’imaginaire.
Et comme tout ça n’est pas toujours très clair, je vais me servir de la parabole du chat de Denis Guiot pour vous expliquer de quoi il retourne.
Pour faire simple, il existe deux types de littératures :
– les littératures mimétiques, qui cherchent à imiter la réalité, quel que soit le genre (policier, roman historique, etc.).
Si le chat se frotte et se refrotte contre la jambe de son maître, miaule à fendre l’âme, bref se comporte comme un chat ordinaire : vous êtes dans un roman relevant de la mimesis, c’est-à-dire de la littérature mimétique.
– les littératures non-mimétiques, qui ne cherchent pas à imiter la réalité.
Si le chat se met à parler pour réclamer son ron-ron […] alors là, pour sûr, vous êtes dans la littérature non-mimétique, car un chat qui parle, cela n’existe pas dans notre univers connu. Reste à savoir dans quelle branche des littératures non-mimétiques nous sommes.
Partant de ce postulat, nous pouvons découper les littératures de l’imaginaire en sous-catégories que nous connaissons tous : science-fiction, fantastique, fantasy. Guiot explique ainsi la différence entre les 3 (et je le cite) :
- Si le maître manque de défaillir de stupéfaction, se demande s’il n’est pas en train de devenir fou, si ce chat n’est pas un suppôt de Satan, etc. et que, à la fin du roman, ni le maître, ni le lecteur n’ont de réponse : vous êtes dans le Fantastique.
- Si la situation est admise, banale, mais que l’auteur ne justifie absolument pas cette situation extraordinaire, vous êtes dans la Fantasy.
- Mais si l’auteur a rendu plausible cette situation, par des explications sérieuses ou pseudo-sérieuses (le chat est, en fait, un extraterrestre, un robot, ou bien il a subi des manipulations génétiques), alors vous êtes en pleine Science-fiction !
Voilà, faites votre choix !