Publié dans Bouquinade, Policier / Thriller

La Chimiste (Stephenie Meyer)

Amis du jour, rebonjour !

Je me dis que dans une démarche d’honnêteté totale, je ne peux décemment pas parler ici que des bouquins que j’ai appréciés. Même si, je pense que vous l’aurez compris, je me débrouille pour sélectionner mes lectures, il m’arrive de tomber sur des… bah des bouses quoi. Et Dieu sait que je n’aime pas parler de livres en ces termes, mais la déception mène à la colère, la colère mène au dégoût et le dégoût mène à une mauvaise critique, c’est bien connu !

chimiste

Sarakontkoi ?
Une jeune femme dont on ignore le vrai nom travaille pour une agence américaine sans nom. Dans l’ombre, elle déjoue les plans terroristes qui menacent son pays en recueillant des informations. Son domaine : la torture par des procédés chimiques. Mais lorsqu’elle pose trop de questions et qu’elle devient gênante, sa vie bascule. Elle fuit. Jusqu’à cette mission de la rédemption : éliminer un dangereux terroriste. Alors, tout sera pardonné. Sauf que le terroriste n’en est pas un…

Tenpenskoi ?
Je vais être honnête : happée par le précédent roman de Meyer, Les Âmes vagabondes, j’ai attendu celui-ci avec une impatience de gamine à l’approche de Noël. Je l’ai commandé en VO dans ma librairie, et lorsque le bouquin est arrivé, je me suis jetée dessus. Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Pour que vous compreniez l’étendue de ma déception. C’est long ! Ca n’en finit pas. L’agence gouvernementale est secrète, la mission est secrète, les actions sont secrètes… et moi dans tout ça, je n’y vois que la flème de l’auteur de développer un sujet qu’elle connaît mal : le contre-espionnage. C’est sûr que si le protagoniste ne sait rien, on ne risque pas grand chose !

Et puis bon, moi les romances, j’aime bien. C’est d’ailleurs, et je l’avoue à demi-mots, la raison pour laquelle j’ai aimé Twilight et The Host (ne me jugez pas). Mais là, c’est du Stephenie Meyer qui essaie de faire du Stephenie Meyer. Pire ! Stephenie Meyer qui s’étouffe avec du Stephenie Meyer. Et quand un auteur nous gerbe les restes de ce qu’il fait d’habitude, ça donne un truc chiant, redondant, qui nous donne à chaque page envie de hurler : « mais bordel, avance, on a compris ! » Bref, je ne l’ai même pas terminé.

Pour info :
JC Latès, collection Thrillers, 600 pages, 22 EUR chez votre libraire.

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