Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Stardust (Neil Gaiman)

Amis du mercredi, bonjour !

Je prends 5 minutes, parce que, comme vous pouvez le voir dans la PAL (Pile À Lire), Stardust a (enfin) disparu. Et pour cause, après m’être endormie des centaines de fois au bout de 3 lignes, j’ai enfin trouvé la force de terminer ce dernier chapitre. Tout a commencé lors d’une visite chez Maëlle, mon amie parisienne — peu avant qu’on ne parle koala (que j’ai trouvé, enfin !) pour la première fois. Elle avait posé sur la table de son salon un bouquin, de taille un peu batarde (entre une BD et un roman grand format) et paraissait toute excitée d’avoir trouvé la version illustrée du livre de Gaiman. « Stardust, comme le film ? », ai-je naïvement demandé. « Oui, mais ça n’a pas grand chose à voir », m’a-t-elle répondu. Bref, tout ça m’a turlupinée, et j’avais trouvé les illustrations super jolies en plus. Alors ni une ni deux, je me suis mise en chasse. Amazon a été mon seul recours (pardonnez-moi mon Père parce que j’ai péché), mais je l’ai enfin trouvé. En poche d’abord (je me suis plantée dans ma commande), puis en grand format, illustré. Voilà pour la petite histoire. Comme quoi, faut pas grand chose…

stardust

Sarakontkoi ?
Petit village de Mur, Angleterre – début du XIXe siècle. Le village est bordé par un mur (d’où son nom) dont la seule brèche est étroitement surveillée afin de ne permettre aucun passage ni dans un sens, ni dans l’autre. Tristran Thorn est un individu pour le moins curieux. Un peu lunaire, pas vraiment intégré, ce jeune homme au physique atypique est follement amoureux de Victoria, « la plus belle fille du compté, et même du monde ». Un soir, alors qu’il la raccompagne chez elle, et qu’il énumère les folies qu’il pourrait accomplir pour son amour, une étoile tombe de l’autre côté du mur. Commence alors un long voyage au cours duquel Tristran, dans le but de ramener à sa chère Victoria son étoile chue des cieux, se découvre lui-même dans un pays inconnu et pourtant si familier. Et rencontre chemin faisant des personnages hauts en couleur. Mais il n’est pas le seul à s’intéresser au sort de l’étoile…

Tenpenskoi ?
Un magnifique conte dans la lignée des romans jeunesse de Neil Gaiman, toujours un peu borderline, jamais vraiment incorrecte, mais toujours un peu dérangeant. On retrouve ici toute la naïveté des contes de notre enfance, saupoudrée d’une pincée de cette amertume des adultes qui aimeraient ne pas grandir.

Pour la première fois, je regrette d’avoir vu le film avant d’avoir lu le livre… Bien que très bien adapté, et disposant d’un excellent casting, il révèle néanmoins toutes les clefs du bouquins tout en s’en éloignant pas mal parfois. Les effets de surprise sur la découverte progressive des personnages n’ont donc pas fonctionné. Pour le coup, c’est presque dommage, parce que le film était sympa aussi… Mais à lire, surtout si vous pouvez vous procurer la version originale illustrée par Charles Vess !

Pour info :
J’ai Lu (entre autres), 211 pages (en l’occurrence), 5,80€ chez votre libraire.

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