Aujourd’hui, spéciale dédicace à un pique-nique sur les bords de Seine à aborder des sujets débiles, comme le nom d’un présentateur radio (Christophe Nicolas en l’occurrence) aidant à mémoriser les prénoms de deux personnes (ce qui me fait penser à une remarque judicieuse qui m’a été faite : Jean-Louis David a trois prénoms, c’est stupide !). Bon, j’ai l’esprit nébuleux ; finies les private jockes, je pense que les destinataires de ce billet tardif se sont reconnus.
Le mot du jour : mnémotechnique.
Le mot en lui-même n’est pas très intéressant. Le TLFI nous en donne la définition suivante : qui relève de la mnémotechnie. C’est super utile. Alors qu’est-ce ce la mnémotechnie ? Eh bien sachez que c’est ce qu’au moins 70% des français appellent couramment la mémotechnique (erreur courante de langage). Il s’agit de l’ensemble des méthodes destinées à faciliter les opérations de mémoire. VOus savez, ces trucs qu’on se donne pour retenir des dates en histoire, la liste des courses, un poème, le nom de sa future petite amie. Du grec ancien μνημονικός (mnêmonikós, « de mémoire »), lui-même tiré de μνήμη (mnếmê, « souvenir »). Je vous épargne le rapprochement fait par Wiki avec la chef des Muses, Mnémosyne, d’abord parce qu’on s’en fiche, et ensuite parce que je ne saurai pas vous expliquer l’intérêt d’un tel rapprochement (pour ceux qui suivent le mot du jour, ce que je viens de faire est une prétérition… je vous laisse chercher).
On retrouve d’ailleurs la même racine dans le mot amnésique : le a– a fonction privative (il nie). L’amnésique est celui qui n’a plus de mémoire.
Sur ce, je m’en vais piquer un petit roupillon. Oh, et avant que j’oublie : bonne nuit !