Et voui, je suis motivée en ce moment, et je lis plein d’articles scientifiques remplis de mots incompréhensibles qu’on dirait qu’ils sont pas français… Merci Madame ma prof d’édition littéraire.
Le mot du jour : allographe.
Cette fois-ci je ne peux pas remercier le TLFI qui ne m’a absolument pas aidée (il me parle de champignon… bref) ; merci donc à Wikipédia, chacun son heure de gloire.
Le mot allographe a trois sens. Tout d’abord, il désigne un autographe effectué par autrui (alors là, ne me demandez pas de précisions, parce que je ne pourrai pas vous éclairer pour le coup… mais ne vous gênez pas, prenez le dico). S’agit-il d’une signature de célébrité imitée par un fan par exemple ?
L’allographe, c’est aussi une suite de lettre qui, prononcées phonétiquement (entendez par là : nommées les unes à la suite des autres) donnent une phrase. Exemple : LNAHETDK7IR (Hélène a acheté des cassettes hier). Plutôt sympa. Et on en croise tous les jours : NRJ (la radio), et dans un registre plus enfantin GPTQBC. Hum, bref.
Enfin, un allographe désigne les variantes d’un glyphe (à savoir d’un signe, une lettre par exemple). Wiki donne l’exemple du A et de sa version en italique, A.
Perso, je trouve la deuxième définition plus sympa. Comme quoi, on fait des trucs débiles, mais ils ont un nom vachement savant…