Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Les Guerres du miroir, tome 2 : Le Spectre de la reine (Frank Beddor)

Et voilà la suite du tome 1, sur lequel j’avais déjà posté un article. J’ai mis un bout de temps à le lire celui-là… Pas un soucis de qualité, non. Peut-être parce qu’au bout d’un moment, on aimerait pouvoir tout lire, et que la lecture d’un bouquin freine celle des autres. Alors le bouquin en question devient limite un fardeau qu’on se force à finir… il faut vraiment que je réorganise tout ça !

Couverture : Vance Kovacs (carte: Doug Chiang)

La jeune reine Alyss de Cœur a réussi à rétablir un semblant de paix au Pays des Merveilles. Elle essaie tant bien que mal de remplir son rôle de souveraine et de panser les plaies laissées par le règne de sa tante Redd. Mais elle s’inquiète pour Dodge, toujours rongé par son désir de vengeance envers le Chat, l’assassin de son père. Des complots se montent contre Alyss et il lui est de plus en plus difficile de savoir à qui faire confiance. Quelqu’un tire les ficelles. Redd peut-elle revenir de son grand saut dans l’inconnu ? Si c’est le cas, Alyss peut-elle se permettre de choisir entre l’homme qu’elle aime et l’avenir de son royaume ?

Bon, réduire le bouquin à la simple histoire entre Alyss et Dodge serait un peu simpliste. Mais en vous dévoilant le reste, j’aurais peur de vous en dire trop. Et que dire alors de ce deuxième opus ? Sensiblement la même chose que pour le premier en fait. Le style est toujours très épuré (la preuve, même les personnages les plus importants meurent en 3 lignes). Est-ce bien, est-ce mal ? Je n’en sais rien à vrai dire. On critique les scènes tragiques à n’en plus finir, mais elles manquent un peu quand elles ne sont pas là. Et toujours cette influence du cinéma avec des passages très visuels, et des pages remplies d’onomatopées, un peu trop à mon goût pour cette fois. Cela dit, l’histoire reste bien ficelée, et va, comme toujours, à l’essentiel.

Une critique par contre : le façonnage du livre est (excusez-moi cette expression) merdique. Et le livre est bourré de fautes, typographiques certes, mais des fautes tout de même. Va falloir se reprendre les gars là !

Et pour clore sur une citation que j’ai bien aimée et que j’appliquerais à cette série, je vole les mots de Denis GUIOT, critique littéraire spécialiste de la SF : « Je préfère […] lire trois romans de trois auteurs, de thématiques et  d’univers différents, que le même roman étiré sur trois tomes sans que cela apporte quoi que ce soit de plus. Les trilogies flattent la paresse du lecteur qui relit ainsi la même chose sans même s’en rendre compte ! » Merci M. GUIOT, c’est exactement ce que je voulais dire. D’ailleurs, les serial lecteurs sont à l’honneur au salon du livre de Paris cette année. Voyons ce qu’on nous dira !

Pour info :
Bayard Jeunesse, 359 pages

 

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