Bonsoir à tous !
En retard, en retard, je n’ai rendez-vous nulle part… si ce n’est ici, avec ce bouquin et vous, puisque je vous avais promis ce tête-à-tête. Quelle mauvaise entremetteuse je fais ! Bref, nous y voilà !

Mydria Siartt est la fille unique de l’une des plus prestigieuses familles d’Édrilion. Son avenir, elle le sait, est tout tracé : elle épousera un jeune homme influent pour arriver un jour, pourquoi pas, à se rapprocher du trône. Ce qu’elle ignore, c’est que dans ses veines coule le sang d’une ancienne lignée de rois, les Darcer, détrônée il y a 200 ans par les ancêtres de l’actuel « usurpateur ». Elle est loin de se douter que son propre ancêtre lui a légué bien plus qu’une légitimité à la couronne : elle est également la dernière héritière du don d’aile et la seule à pouvoir trouver le fabuleux trésor des Darcer. Elle aura beau fuir cette mission dont elle ne veut pas, on n’échappe pas à son destin, surtout lorsqu’on raconte cette histoire de trésor à des bandits de grand chemin.
Une découverte du salon de la littérature jeunesse de Montreuil. Je salue Maëlle et la félicite de m’avoir épinglée, parce que j’avais un budget serré, et je dois avouer que je n’aurais pas porté mon choix sur L’Héritage des Darcer. Mais après un chantage affectif et esthétique plus que honteux, j’ai fini par céder. Et je ne suis pas déçue ! Pas étonnant que les grands noms comme Anne Roubillard aient choisi Marie Caillet, jeune auteure de 18 ans dont c’est le premier roman, pour faire son entrée dans le merveilleux monde de l’édition fantasy. Marie a su mener son histoire du début jusqu’à la fin, sans y paraître, discrète marionnettiste derrière l’épopée qu’elle a conduite comme un chef. Un périple pendant lequel on aime à marcher aux côtés des protagonistes, une histoire d’amour juste comme il faut et une héroïne qui n’est pas hors du commun, mais que l’on prend comme elle est. Bref, une équipe de bras cassés bien attachante somme toute, et un vrai moment de détente le soir, dans mon dodo.
Il faut juste laisser le temps au bois vert de mûrir un peu, et tout sera parfait. Et ce n’est que le premier tome, Marie m’a dit…
Pour info :
Michel Lafon, 415 pages.