Publié dans Le mot du jour

Le mot du jour

Bonjour à tous !

Tout d’abord, bonne année ! Voilà un bout de temps  que je n’étais pas venue poster ici. Je ne vous sortirai pas les excuses habituelles, c’est de ma faute, mea culpa… Mais ne nous étendons pas. Pour bien commencer l’année, l’origine d’un mot que nous connaissons tous, mais dont nous ignorons bien souvent le sens réel (puisqu’il est aujourd’hui employé à d’autres fins) :

Le mot du jour : péripatéticien.

Oui, j’ai bien mis le mot au masculin. Et parce que, sans mauvais jeu de mot, il faut bien appeler un chien un chien, et une pute une pute, ce n’est pas de cette dernière qu’il s’agit. Le mot péripatéticienne pour désigner une prostituée n’est apparu qu’en 1860, ne me demandez pas comment ni pourquoi.
Toujours est-il que nous nous retrouvons aujourd’hui avec ce mot, qui en fait, à la base, désigne les adeptes de la philosophie d’Aristote. Bon, on aurait pu faire simple et parler d’aristotélicien (ce qu’on a fait aussi). Alors pourquoi aller se creuser la tête ? Eh bien parce qu’Aristote philosophait en arpentant le rue du Lycée à Athènes (d’où le nom de nos lycées à nous), et qu’en grec, περιπατειν (peripatein) signifie « marcher autour ». Autrement dit, déambuler. Dans un sens plus large, on appelle ainsi les personnes qui aiment déambuler en échangeant des propos intellectuels…

Sans préciser, mesdames, ce que signifie « intellectuels », dont je pense que nous pouvons dire que, même lorsque nous philosophons entre les allées des magasins pendant les soldes sur la hausse des prix du marché vestimentaire, nous sommes, dans le meilleur sens que peut avoir ce terme, des péripatéticiennes.

Petite remarque : encore un mot plus dégradant au féminin qu’au masculin (cf. bougre).

2 commentaires sur « Le mot du jour »

  1. ce n’est pas de cette dernière qu’il s’agit.
    ou
    ce n’est pas cette dernière dont il s’agit.
    Enfin Terry !!!

    1. On a déjà eu ce débat… moi, je ne m’y fais pas, je trouve ça moche ! C’est pas français, mais c’est ce « de » qui m’induit en erreur à chaque fois : j’ai toujours l’impression qu’il s’agit d’un complément du nom. Mais bon, la grammaire aura raison de moi. Qu’à cela ne tienne, je cède.

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