Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Ne jamais tomber amoureuse (Melissa Marr)

Avouez quand même que c’est intrigant pour les amateurs du genre. Bien que la couverture française ne donne pas franchement envie de se pencher dessus (perso, je l’ai lu en anglais et la couverture a plus de chien), il n’en est pas moins que le bouquin a titillé ma curiosité.

Aislinn fréquente un lycée religieux. Lorsqu’elle en sort, c’est pour courir directement chez Seth, son ami le plus proche. Ou pour rentrer sans détour chez elle. Autant dire que sa vie n’est pas folichonne. Mais Aislinn a un secret. Elle peut voir les fées. Pas ces jolies créatures ailées qui virevoltent en tintinnabulant et en balançant de la poussière d’étoile ! Des êtres « magiques », plus ou moins humains, qui pour se dissimuler aux hommes s’entourent d’un voile d’illusion qui les rend normaux aux yeux de tous. Mais une guerre se joue. Keenan, prétendant au trône du royaume d’Été, est tenu à distance par sa belle-mère, souveraine de la cour d’Hiver. Et il semble s’intéresser de très près à Aislinn…

Un joli conte. On y retrouve tous les ingrédients, des amours contrariées au combat contre le mal en passant par les révélations concernant le passé. La fin est surprenante ; je n’en dirai pas plus. L’histoire de la jeune fille dotée du pouvoir de vision, moi je trouve que ça ressemble beaucoup à Fièvre Noire, dont j’ai déjà parlé ici. J’ai tendance à trouver le tout un peu banal. Bien que les personnage aient une personnalité marquée, on ne peut pas dire qu’il se passe grand chose, et quand c’est le cas, je trouve que les situations ne sont pas exploitées à fond. Mais c’est mon avis. Cela dit, l’auteure a très bien documenté son ouvrage et cite d’ailleurs ses sources à chaque début de chapitre. Elle explique dans une interview sa passion pour le monde des fées, des elfes, des fantômes. C’est cette passion qui lui a inspiré ses ouvrages.

Bref, bien sympathique, mais le genre commence à s’épuiser…

Pour info :
Version française : Albin Michel, collection Wiz, 377 pages
Version originale : HarperTeen, 328 pages.

 

 

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