Allez, on s’en fait un petit avant de prendre la route ce week-end… ou pas d’ailleurs, je ne sais pas si ça serait franchement prudent avec cette pénurie d’essence (c’est un fait… ceci dit, c’est tout bénef ‘ pour l’environnement, voyons le bon côté des choses). Voyageons donc par l’esprit. Promenons-nous dans les rues que nous pensons familières de notre chez nous et découvrons-le comme si nous ne l’avions jamais vu. Ou bien prenons un bon bouquin, accompagné d’un thé aux saveurs exotiques… Bref, apprenons aussi à rester chez nous. Et puis, prenons 5 minutes pour nous cultiver un peu.
Le mot du jour : ratiociner.
Une idée de ma très chère collaboratrice Estelle (oui, nous sommes sur le point de monter le plus fabuleux projet du monde… ou presque). Elle a partagé avec moi les petits trésors éparpillés dans sa lecture du moment. Il me semble que le titre du bouquin dont est tirée cette chose bizarroïde que je vous ai balancée est La Vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre (comme les fenêtres).
Cessons tout bavardage et concentrons-nous sur ce mot. Ratiociner, à la base, était utilisé pour exprimer le fait que l’on allait réfléchir, se servir de sa raison… raisonner quoi. (Le TLFI cite d’ailleurs le roman de Gauthier, Fracasse… je le dis parce que Gauthier a été mon lot quotidien pendant un mois et demi cet été… bref).
Le mot a également une signification plus péjorative : on l’emploie pour parler de raisonnements alambiqués, très abstraits, voire obscures (fuligineux, pour ceux qui suivent un peu Le mot du jour). Là, je repense à ma prof de philo…
Je m’en vais donc ratiociner sur les motivations de l’écriture, les premiers romans et les romans policiers (notre fameux projet à Estelle et moi), et je vous laisse cogiter là-dessus…