Publié dans Cinéma

Alice au pays des merveilles

Ouf, nous y sommes enfin arrivées ! Après moultes ennuis à la suite desquels notre sortie ciné s’est soldée par un échec, nous avons enfin réussi à aller voir cette fameuse Alice ! Places achetées en avance, pas de retard (pour une fois)…tout était parfait. Et le tout en 3D s’il vous plait !

Avez-vous vu le dessin animé de Disney ? Cette Alice capricieuse et gamine gâtée et agaçante dont les aventure n’avaient, pour la petite fille que j’étais, aucun sens ? Eh bien cette Alice-là est différente. Alice Kingsley est une jeune fille fantasque et rêveuse, tout comme son père, pour qui sa douce folie fait d’elle « quelqu’un de bien ». Notre Alice a perdu le contrôle de sa  vie à la mort de son père. Elle doit épouser un Lord qu’elle n’aime pas, elle a vu son beau-frère tromper sa sœur… Elle se sent seule. Mais voilà, Alice tombe dans le terrier du lapin. Va-t-elle s’y perdre ou se trouver ?

Je dois avouer que j’avais quelques appréhensions, n’étant pas une grande admiratrice de ce qu’avait fait Disney il y a un peu plus de 50 ans. J’ai tout de même fait l’effort d’acheter le livre de Lewis Caroll (les deux tomes des histoires d’Alice). Mais bon, un Burton, on ne le loupe pas ! Cela dit, je suis très agréablement surprise. N’essayez de retrouver ni Caroll, ni Disney. Burton a saisi le sens profond de la quête d’Alice, de cette jeune fille tantôt trop grande, tantôt trop petite, jamais vraiment à sa place. On suit une Alice perdue, même pas certaine d’être elle-même, si bien que ses amis du pays merveilleux doutent qu’elle soit leur Alice. Une Alice qui a perdu sa vie en obéissant, en faisant ce qu’on attendait d’elle, et en a oublié ses rêves, son sanctuaire. Ce sanctuaire qui, du coup, s’est retrouvé envahi par la terrible reine rouge.

Au fil du film, Alice se reconstruit, reprend confiance et retrouve ses rêves. Elle se retrouve elle-même et accepte ce qu’elle est, ce petit grain de folie qui fait les gens  biens. Elle fait face courageusement à ses peurs, se bat pour ce qu’elle croit. Elle retrouve ses amis, les reconnait (en particulier le Chapelier, qu’un lien puissant unit à elle). La fin est superbe. On tire notre chapeau à Johnny Depp, bien entendu (pour sa petite chorégraphie notamment), mais surtout à Mia Wasikowska, qui a su imposer son Alice, et éclore au milieu de cette foule de célébrités, et pourquoi pas, comme Alice, trouver sa place parmi eux…Une bouffée d’air frais !

Pour plus d’infos, cliquez ici !

Un commentaire sur « Alice au pays des merveilles »

  1. Je l’ai vu hier soir et c’est vrai que je l’ai trouvé très chouette aussi 🙂
    en plus elle a des robes magnifiques, et les costumes en général sont très beaux!

Laisser un commentaire