Encore une folie du Salon du Livre (où, bien entendu, j’ai encore alourdi ma charge de lecture ce week-end !)…sur conseil de ma très chère amie experte en bande-dessinée, j’ai nommé Évelyne ! Perso, je n’y connais a-bso-lu-ment rien, alors quand il s’agit de lire un peu de BD, je me tourne vers elle, qui est une inconditionnelle (elle m’épate d’ailleurs !).
Bref, parmi ses conseils avisés, elle m’avais proposé de lire Miss Pas Touche. Il est vrai que l’histoire est assez atypique, et que le personnage est on ne peut plus attachant. On y suit les (més)aventures de Blanche, dont la sœur (Agathe) un peu frivole a été assassinée par le Boucher des Guinguettes, un tueur en série qui sévit sur Paris et tue des jeunes filles. Et tout ça parce qu’il s’était aperçu que Blanche avait été témoin de son dernier meurtre. Cette dernière, chassée de chez sa patronne qui pense que sa sœur s’est suicidée, décide de prouver ce qu’il n’en est rien, et que sa sœur est la malheureuse victime du meurtrier. C’est par hasard qu’elle est engagée dans une maison close des plus respectables, qui se trouve être le lieu de travail de la dernière victime du Boucher. Elle devient une fille « spéciale », la jeune femme que les hommes ne peuvent pas toucher. Son enquête commence…
L’album m’a fait l’effet d’un sorbet framboise : rafraichissant, acidulé et coloré. Le dessin, un peu naïf, est une bouffée d’air frais ; on sent d’ailleurs que Kerascoët maîtrise son coup de crayon ! Chapeau également à Hubert : le scénario est original, simple. Les filles sont attachantes. La BD traite du sexe, sans pour autant verser dans la pornographie. On sent les le poids des secrets que dissimule la maison, la tension est là. Bref, très agréable à lire. Je suis prête pour le 2e tome !
