Hier, sortie ciné avec ma grande copine Axou. C’était son anniversaire vendredi, alors on a décidé d’aller voir un film, histoire de passer un moment ensemble. Et puis, ça faisait un bout de temps qu’on ne s’était pas vues. Bref, elle m’a parlé de Nine, dont elle était folle avant même d’aller le voir (si si, une droguée devant Allociné, à regarder la bande annonce je ne sais combien de fois !). Il faut dire que j’en avais déjà entendu parler (par d’autres amies, notamment Laure qui est allée le voir en Angleterre), et tout le monde semblait être subjugué. Je dois donc avouer que j’étais curieuse.
L’histoire en quelques mots : Guido Contini est un réalisateur italien, un Maestro dans son art. Mais voilà, ses deux derniers films ont fait un flop. Son nouveau film, Italia, dont le tournage n’a pas encore commencé, fait déjà sensation. Mais voilà, Guido, à court d’idée, n’a pas écrit une seule page. Et pendant tout le film, alors que son esprit réécrit sa vie version « cabaret », il va tenter de tromper son monde, jusqu’à son producteur et sa vedette. Tromper son monde oui, mais aussi tromper sa femme. Parce que Guido, son vice, c’est la gent féminine…
Une jolie histoire, un peu alambiquée, des pensées très sinueuses, un personnage torturé. On se perd un peu dans les méandres de ses pensées. J’ai vu le film en VO, les acteurs ont un parfait accent italien (même si pour la compréhension, c’est pas trop ça). Je tire donc mon chapeau aux acteurs pour leur performance, et au réalisateur pour les scènes magnifiques qu’il nous offre.
Je dois rendre justice au film : objectivement, il est très bon, très profond, les personnages ont une personnalité bien marquée, les numéros sont spectaculaires. Je suis heureuse de l’avoir vu, c’était une soirée sympathique. Mais je ne me jetterai pas sur le DVD. Si vous aimez ce genre de films cependant, n’hésitez pas, c’est un bijou !
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