Voui, enfin, je l’ai fini ! J’avais du mal à m’en dépatouiller. En même temps, je devais le finir, obligé, c’est pour les cours. Ceci dit, ça change des Nouveaux Romans qu’on doit lire en cours de littérature contemporaine ! Enfin une histoire avec des rebondissements logiques, des personnages, leur caractère, leurs ennuis. Ce que j’aime dans un livre. Sans oublier que l’ouvrage fantasy a été écrit par un français, pour une fois !
Pierre Pevel nous régale d’un récit original se déroulant dans une sorte d’uchronie, dans les années 1630 (pendant la guerre de 30 ans), à Wielstadt, ville allemande sur laquelle veille jalousement un dragon. Personne ne semble vraiment savoir pourquoi, mais il défend depuis toujours la ville contre toute menace extérieure. C’est pourquoi la ville est coupée des guerres et des maux du monde. Les religions ne s’y affrontent pas (bien que leurs rapports ne soient pas des plus amicaux), et les créatures fantastiques, fées, faunes et centaures, y côtoient les hommes. C’est dans cet univers que Kantz, un chevalier initié aux arts de la Kabbale, mène un combat quotidien contre l’Ombre…
Le récit est sympathique, même si on ressent au départ comme un sentiment d’abandon de la part de l’auteur, qui nous lance dans son histoire sans vraiment nous en donner les clefs. Heureusement, on se rend bien vite compte que tout ceci n’est point négligence, mais que c’est ainsi qu’il a construit son récit. Bref, on comprend ce qu’il se passe à la fin, bien que l’on attende une suite (oui, visiblement, c’est une trilogie dont Les Ombres de Wielstadt est le premier tome ; viennent ensuite Les Masques de Wielstadt et enfin Le Chevalier de Wielstadt).
Tout cela est fort bien mené, dans un français à la Alexandre Dumas (très agréable à lire). Pas un coup de cœur, mais une lecture sympathique, que je laisse à l’appréciation de ceux qui en connaissent un peu plus que moi sur le sujet (en attendant que mes cours de littérature de l’imaginaire ne m’éclairent)…
Pour info : Éditions Fleuve Noir, collection Fantasy, 307 pages

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