Oui, on n’y échappe pas. Et chaque année, on a droit à un nouveau Disney, bien que cette dernière décennie, il ait augmenté son rythme de production. Je l’admets, je suis nostalgique de cette époque où, lorsque j’étais petite, j’allais au cinéma avec mes parents une fois par an, pour aller voir le Disney de Noël. Bref, c’était il y a longtemps (tout est relatif).
En adepte de Disney, j’ai donc couru voir La Princesse et la Grenouille, qui visiblement veut renouer avec les grands classiques de l’homme à la souris. Et puis, je devais aussi jouer mon rôle de grande sœur et emmener tout mon petit monde au cinéma. Bref, mes sœurs et moi nous sommes retrouvées devant une histoire pour le moins inattendue.

Fini la belle et pauvre jeune fille, délicate et douce. Tiana décoiffe tous nos préjugés. Notre belle princesse est en fait serveuse dans un restaurant, dans l’Amérique du début du XXe, et ne rêve que de posséder son propre établissement, comme l’a toujours voulu son papa. Tout change le jour où, lors d’un bal donné par sa meilleure amie (qui est accessoirement fille de l’homme le plus riche de la ville…et même plus riche que ça !), elle rencontre le prince Naveen, ruiné parce que ses parents lui ont coupé les vivres et qui a, entre temps, été transformé en grenouille. Vous me suivez ? L’histoire répond à la question que l’on se pose tous (ou presque) : et ensuite, quand elle l’a embrassé ?
Des personnages au caractère bien trempé qui vont se découvrir, et bien entendu, la petite morale (sans quoi un Disney n’est pas un Disney) : l’argent, le matériel ou l’apparence ne sont pas le plus important… Je vous laisse deviner la suite. Le tout servi sur un fond de musique jazz. Bref, si vous avez gardé votre âme d’enfant (si vous non, vos enfant oui, peut-être), alors n’hésitez pas !